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mardi 6 mars 2012

Non je ne suis pas mort !

Chers réaco-chic,

 Voici longtemps que je n'ai pas publié, mais sachez que le blog n'est pas décédé et que le combat anarcho-dandy continue.

 Certains, le coeur triste et l'âme en peine, se sont étonnés de mon silence sur la toile. Hélas je n'y pouvais rien, j'étais occupé, j'avais rendez-vous... Rendez-vous avec le mitard.

 Notre combat vous le savez inquiète se système capitaliste et libérale dont le lobbying des sinistres industries du vêtement informe et low-cost honni constitue un des principaux garde-fous. Or il faut contenter ses précieux alliés...

 Donc figurez-vous que par une pâle et blafarde aurore de début de février, de fielleux argousins frappent à ma porte. Moi, ne me doutant de rien, l'air endormie et hagard (j'avais passé la nuit avec une superbe maîtresse blonde à fumer un narguilé tout en récitant du Verlaine et du Goethe) j'ouvre la porte. Je n'eu guère le temps d'entrouvrir la bouche et déjà j'étais menotté et traîné dehors.
Arrestation arbitraire doublé de lèse-élégance. Une splendide robe de chambre en soie à motif cashmere fut déchiré dans la tourmente. Réduire l'homme à sa plus basse humanité, à son inhumanité même voici leur sinistre méthode, c'est affolant de cruauté et de sadisme. J'affirme tel un Proudhon du vestiaire, que "l'élégance c'est la liberté !" et que savoir et pouvoir s'habiller soigneusement est une délivrance et même, pardonnez-moi du peu, une transcendance pour l'homme. Le chic pour nous autre snobs est le nouvel humanisme.

 Enfin, je m'égare dans mes pensées, les turpitudes de cette république de l'inélégance vont me poursuivre durant un moi entier ! Ah que de pressions morales j'ai dut surmonter.

Bref mes amis, à bientôt !

 J'envisage de vous dresser prochainement un plan d'action contre les lieux de l'inélégance que vous pourrez appliquer !  Mais attention les condés, furtifs, rodent !

Baroque.

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